Deux ans et des brouettes après la publication de son ouvrage « Le Monstre de Florence: Autopsie d’un mythe criminel », David Didelot persévère dans l’exploration malodorante de la cité florentine - et des turpitudes de l’âme humaine, car c’est surtout de cela dont il s’agit - avec « Firenze Rossa », une fiction bien saignante à paraître en février chez Zone 52 dans la collection Karnage.
On sait le rapport qu’entretient David à la ville de Florence, et c’est par ailleurs ce qui nous intéresse ici: ce trait d’union effectué par l’auteur au fil des rédactions entre l’une des plus emblématiques cités latine, sa beauté épanouie, sa culture, son Histoire, et l’irruption en son sein d’une réalité à la trivialité sordide, pour ne pas dire franchement dégueulasse.
Pour cette raison nous vous conseillons, non seulement l’achat et la lecture de ce « Firenze Rossa », mais aussi de mettre la main sur « Le Monstre de Florence: Autopsie d’un mythe criminel » et de visionner « Il mostro di Firenze » de Cesare Ferrario, avec Leonard Mann, Bettina Giovannini et Gabriele Tinti, un long métrage de 1986 librement inspiré de l’enquête du journaliste Mario Spezi sur la série de meurtres qui secoua la région florentine entre 1974 et 1985.
Il est
toutefois fortement recommandé de visiter la ville et sa province avant
de se plonger dans ce triptyque, sous peine de refuser catégoriquement
d’y mettre un jour les pieds…
Pré-commande Firenze Rossa
Fiche du film Il Mostro di Firenze
